Mexico, le 2 décembre 2014
Communiqué commun : Halte aux harcèlements et aux diffamations au Mexique !
Actuellement au Mexique et dans la ville de Mexico, divers événements préoccupants se déroulent ; à chaque instant des actions répressives se mettent en place contre la population.
Ces actions ne semblent pas avoir de limites, elles sont chaque fois plus flagrantes, et l’État cherche à les rendre le plus visible possible afin que le peuple soit remplit de peur. Cette stratégie a un nom : Terrorisme d’État.
La répression prend forme quotidiennement par des disparitions, comme celles des 43 étudiants normalistes ; par des assassinats, comme ceux perpétrés contre les étudiants, comme celui de Carlos Sinhué Cuevas Mejía, parmi tant d’autres.
La répression prend la forme de tortures, comme celles perpétrées lors de la plupart des arrestations, en particulier contre les activistes (...).
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http://liberonsles.wordpress.com/2014/12/03/communique-commun-halte-aux-harcelements-et-aux-diffamations-au-mexique/
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Le 1er décembre 2014
Des nouvelles des prisonniers, liberté à tous et à toutes !
Pendant la quatrième journée globale de mobilisation pour la présentation en vie des 43 étudiants normalistes d’Ayotzinapa disparus, la police et les CRS ont fortement réprimé plusieurs manifestations et cortèges.
Le 20 novembre dernier, un cortège se rendant à l’aéroport pour manifester a été réprimé et 15 personnes avaient été arrêtées puis relâchées après avoir payé une caution, tandis qu’au Zocalo, place centrale de la ville de Mexico, 11 personnes ont été arrêtées.
Elles ont été envoyées deux jours plus tard vers des prisons de haute sécurité dans des états très éloignés de leur ville, où elles ont subi des mauvais traitements et des menaces.
Cependant, après de fortes mobilisations et des manifestations exigeant leur libération, le juge du dix-septième district siégeant dans l’état de Veracruz a résolu le cas le 29 novembre au matin en se prononçant pour l’auto de formelle liberté à cause du manque d’éléments, et les 11 personnes arrêtées suite à la manifestation du 20 novembre ont été libérées.
La répression, la persécution…
Cependant la persécution contre certains groupes de militants, d’étudiants, de jeunes n’a pas cessé.
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http://liberonsles.wordpress.com/2014/12/01/mexique-des-nouvelles-des-prisonniers-liberte-a-tous-et-a-toutes-1er-decembre-2014/
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Le 15 novembre 2014
Rencontre des zapatistes avec la caravane des pères et des mères des étudiants normalistes disparus.
« Vous n’êtes pas seuls, votre douleur est aussi la nôtre et nôtre est votre digne rage » : c’est avec ces mots que, le 15 novembre, dans le Caracol II d’Oventik « Résistance et rébellion pour l’humanité », dans la zone des hauts plateaux de Chiapas, les zapatistes ont souhaité la bienvenue aux pères et mères des 43 étudiants disparus à Ayotzinapa.
« Nous nous joignons aux actions qui exigent la présentation en vie des 43 normalistes disparus suite à l’acte criminel perpétré par les mauvais gouvernements », ont déclaré les zapatistes.
« Nous, l’Armée Zapatiste de Libération Nationale, voulons écouter votre douleur et votre rage qui sont aussi les nôtres », a signalé le Commandant Tacho aux familles des étudiants disparus.
« Nous, hommes et femmes zapatistes, nous vous avons accompagnés dans les mobilisations qui ont eu lieu à Mexico et ailleurs dans le monde. Même si nous n’apparaissons pas dans les médias payants, nous voulons vous dire que nous vous avons accompagnés par des faits réels ».
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http://cspcl.ouvaton.org/spip.php?article1008
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Le 18 novembre 2014
« Je sais lire » : vie et mort dans l’Etat mexicain du Guerrero
Le 17 octobre, on a veillé le cadavre de Margarita Santizo dans la rue Bucareli de la ville de Mexico, face au secrétariat du gouvernement. Ainsi, a-t-on respecté le vœu de la défunte, qui avait recherché, en vain, son fils disparu. La scène est l’allégorie d’un pays où l’exercice politique menace de tourner au rite funéraire.
La spirale de la violence avait atteint un degré supplémentaire, le 26 septembre, quand furent assassinés 6 jeunes, puis séquestrés 43 étudiants « normalistes » [de l’école normale] à Ayotzinapa.
Ce jour-là, je me trouvais à l’Université autonome du Guerrero pour donner une conférence sur José Revueltas (1). Mon hôte était un haut fonctionnaire de l’université qui, dans sa jeunesse, avait appartenu à la guérilla de Lucio Cabañas. Nous avons parlé de l’écrivain communiste tant de fois emprisonné pour ses idées. Nous en avons profité pour évoquer le parcours de l’universitaire.
« Lucio Cabañas m’a sauvé la vie, dit-il avec un mélange particulier d’admiration et de tristesse. Il m’a obligé à quitter la sierra avant qu’ils ne tuent les siens. « Tu n’as pas l’air d’un paysan, me dit-il,s’ils tombent sur toi, tu ne pourras pas dire que tu étais en train de semer. Tu dois continuer la lutte là où tu peux le faire : la salle de classe ». »
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http://www.liberation.fr/monde/2014/11/18/je-sais-lire-vie-et-mort-dans-l-etat-mexicain-du-guerrero_1145510
Fil Info » O.P.A.