OPA | Orchestre Poétique d'Avant-guerre
3 janvier 2012
m. (OPA)

« Organismes Vivants »

« Organismes Vivants » Une pièce poétique de m. en 15 tableaux [Février/Juin 2002]

L’angle de vue de Marie-Hélène...

Quel étrange et singulier livre que ce livre « Organismes Vivants » de m. ! J’ai décidé et ce, dès les premières lignes, de le relire plusieurs fois. Ce livre est à l’égal d’un théâtre contemporain désincarné, il est indéfinissable.

Il ne faut pas y chercher une architecture de pensée discursive, une quelconque logique. Il est à ne pas mettre entre les mains de tous les lecteurs et pourtant !

Je me suis à la première lecture, laissée surprendre par une dissonance exaspérée à laquelle ma perception du livre n’est pas très accoutumée.

Il m’a fallu accueillir ce livre avec des yeux de nouveau né et cabosser peu à peu la frontière qui me séparait de l’auteur jusqu’à la prendre affectueusement dans mes bras. Il s’agissait en fait de devenir une autre lectrice que celle que je suis habituée d’être, parce que formatée à la lecture d’ouvrages plus dociles.

La deuxième lecture était une autre perception et la troisième presque une compréhension qu’on se refuse cependant à accepter tant on croit s’égarer en sordides et asphyxiantes suspicions.

Qu’on ne se trompe pas en lisant m., on sent des émotions venir, des doutes s’entrevoir entre les silences des pages blanches qui ponctuent les chapitres. Ce livre est tordu comme une cédille à un c.

Mais c’est une indispensable torsion qui donne du sens là où justement on semble se méprendre. Cette distorsion apporte à cette écriture une profondeur dérangeante, énigmatique, une signature forte, qui sans cela ne serait qu’une simple esquisse, un balayage intellectuel.

L’écriture décrit des méandres et semble souvent se perdre en bras morts. C’est une plume qui rechigne parfois à s’envoler, comme crucifiée au sol d’un théâtre blafard, aux projecteurs aveuglants tournés vers un public sourd et muet.

Les rôles sont distribués, imperméables les uns aux autres : le père, l’enfant, les enfants. Ils s’enfantent et se « dés-enfantent », ils convulsent.

La mère absente, s’absente, s’abstient, s’absout, s’abandonne, s’agonise à un orifice vide. La mort rôde, le sexe sans amour, amour sans sexe et déchets désagrégés au néant.

Les voix mi-enfantines, mi-adultes achoppent à la trivialité de mots dits ou tus, elles répugnent à nommer la douleur, à l’habiller, elles la dépouillent. Des images secrétées surgissent et à peine esquissées, avortent.

Un livre fulgurant, entêtant, intense.

Marie-Hélène

***
« Organismes Vivants » Une pièce poétique de m. en 15 tableaux [Février/Juin 2002]

Editée chez « La Cause du Poulailler » Novembre 2011

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Bonne lecture,

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